Les Textes Apocryphes de la Bible

   Les apocryphes n’apportent rien de nouveau, rien de spirituel et rien de fiable, comparés aux écrits denses et profonds du Nouveau Testament.

De plus, étant des mensonges pieux  (ils sont faussement attribués à des apôtres ou des témoins oculaires de la vie de Jésus alors qu’ils datent au minimum du IIe siècle),

ils ne sont pas dignes d’entrer dans le canon du Nouveau Testament.

 

 

      Les Évangiles dits apocryphes se démarquent des textes apostoliques sur plusieurs points :

 

     - ils répondent à la curiosité humaine en inventant les histoires que les Évangiles n’ont pas traitées (l’enfance de Jésus, par exemple, qui  contient des histoires peu 

        crédibles)

     - ils contiennent des notions théologiques tardives (comme le titre de Mère de Dieu, theotokos dans le protévangile de Jacques, titre datant du concile d’Éphèse au

       5e siècle).

     - ils contiennent des notions contraires au Nouveau Testament

     - ils sont tous pseudépigraphiques, c’est-à-dire faussement attribués à un auteur connu

 

 

 

 Origine des textes apocryphes

 

 Un certain nombre de lettres et d’Évangile pseudépigraphiques (empruntant le nom de quelqu’un d’autre) circulaient dans les églises en même temps que les écrits des apôtres. Mais la plupart des Évangiles apocryphes étaient en copte et avait cours en Égypte parmi des groupes gnostiques.

Au IIe siècle, les églises commencèrent à écarter ce qu’elles n’acceptaient pas comme vraiment apostolique. C’est justement à cette époque que les gnostiques fleurirent parmi les chrétiens et obligèrent les églises à se positionner sur certains points de doctrine ainsi que sur le canon des Écritures.

Article de l’Encyclopedia Britannica (Titre : Apocrypha) : « Tous les apocryphes du Nouveau Testament sont pseudépigraphes… Les mouvements hérétiques gnostiques et montanistes ont produit un grand nombre de pseudépigraphes du Nouveau Testament.

 L’apparition de ces nombreux écrits a provoqué le processus de canonisation des livres saints au sein de la jeune église chrétienne. »

 

 

 

Définition des apocryphes

 

Le terme apocryphe signifie "secret" en grec (apokruphos). Il est employé principalement par les gnostiques qui basaient leurs croyances et leurs pratiques sur l’occulte, l’ésotérique, les mystères. Pour eux, la connaissance salvatrice passait par des secrets révélés par des éons, des esprits angéliques, voire des dieux.

On trouve au IIe siècle, par exemple, le Livre Secret de Jean qui explique la mythologie gnostique sous la forme d’une révélation de Jésus ressuscité, à l’apôtre Jean.

 

 

 

 Les évangiles apocryphes sont des textes qui copient et modifient les Évangiles apostoliques, comme l’Évangile selon Marcion (un croyant semi-gnostique du IIe siècle) par ex., qui modifie l’Évangile selon Luc.

 

Les évangiles apocryphes ressemblent aussi aux Targums juifs (développement libre du texte biblique) quand ils proviennent de groupes nazaréens comme les Ébionites. Les Actes apocryphes, loin d’atteindre le degré de précision historique du livre de Luc, étaient des récits épiques et romancés destinés à enthousiasmer le lecteur populaire.

 

 Nombreux textes dans les 7 premiers siècles au sujet de Jésus.

 

 

 

Les apocryphes du Nouveau Testament imitent le style du Nouveau Testament et se regroupent sous 4 formes :

 

les Évangiles, les Actes, les Épitres et les Apocalypses.

 

22 Évangiles apocryphes du IIe siècle (12 en latin et 10 en grec)

15 Actes

10 Épitres

6 Apocalypses

 

 

Trois thèmes prédominent :  1) histoire de Marie et Joseph   2) enfance de Jésus   3) histoire de Pilate

37 manuscrits et 5 fragments en langue copte (tirés probablement d’originaux grecs) ont été découverts en 1946 à Nag Hammadi (près de Louxor, Égypte)

Aucun n’est daté avant le IIe siècle.

 

 

Les textes apocryphes, c’est-à-dire dont l’authenticité n’est pas établie, ne possèdent pas les Valeurs Numériques

 

On a appelé Apocryphes, c'est à dire, cachés, douteux, ces livres dont les Juifs ont toujours nié l'inspiration et qui se trouvent actuellement dans certaines versions de la Bible. Quoique compris sous un même nom ils n'ont presque rien de commun entre eux.

 Au 3ème siècle avant notre ère la langue grecque était la plus répandue. Ptolémée Philadelphe, pour garnir son impressionnante bibliothèque, demanda la traduction des écrits religieux juifs. C'est ainsi qu'apparut la "Septante", traduction grecque des écrits inspirés juifs, auxquels furent ajoutés diverses narrations profanes.

Le Nouveau Testament, écrit en grec, se réfère souvent aux écrits de l'Ancien Testament et cite celui-ci dans la traduction grecque de la "Septante", mais jamais les "apocryphes" ne sont cités ni par notre Seigneur Jésus Christ, ni par aucun des auteurs inspirés.

 

Les fausses doctrines et les contradictions contenues dans les livres apocryphes prouvent à l'évidence que ces livres ne peuvent être le langage de l'Esprit de vérité : savoir la Parole même de Dieu.

 

Certaines versions de Bible possèdent des textes apocryphes.

 

R. Michael